Et comme dirait mon grand-père, il faut bien avoir un défaut...

Après avoir fait mon Comin'out dans mon tuto (étape 3) sur la table modulaire, j'ai eu envie de parler un peu du daltonisme qui me touche. Pas de lamentations ni de plaintes, simplement quelques coups de gueule mots.

Et ça, c'est quelle couleur ?

Ragggaaah... Par pitié, arrêtez de poser cette foutue question !!! En plus, elle ne rime à rien : comment savoir si ce que je vois et appelle rouge est bien identique au rouge que vous voyez ? (si si, relisez doucement, c'est compréhensible...)

Le vrai problème des daltoniens (le mien, en tous cas), c'est la différenciation des couleurs. Du vert et du marron côte à côte, pour moi, c'est la même chose. Idem avec le bleu et le violet ! Tout du moins, pour des teintes dont la luminosité^[1] et la saturation^[2] sont proches. Les couleurs franches, je sais les distinguer sans (trop de) problème.

Comment je m'en sors dans la vie de tous les jours ? Plutôt bien, merci ! Rares sont les situations où la couleur est vraiment critique : les feux rouges sont en haut, les verts en bas...
Et puis, se sachant daltonien, on compense ! En infographie, je "rationnalise" les couleurs : un peu de rouge et de vert, ca fait du marron... Et en peinture, c'est moi qui fait le mélange, mais le raisonnement est le même ! Et ma femme contrôle l'accord de mes chaussettes...

Finalement, c'est pas si mal... ca nous rend un peu plus original !

Alors, courage à tous les daltoniens !