Cet article, très bien écrit, met le doigt sur ce qui parait, a postériori comme une évidence : l'accessibilité n'est pas destinée aux seuls non-voyants, mais bien à toutes les formes de handicap, ce qui inclut les malvoyants dont les daltoniens font partie !

Et cet article nous rappel, à juste titre, que d'un point de vue purement statistique, les "bien-voyant" sont minoritaires face aux malvoyants ! Pourquoi, alors, se cantonner à développer des interfaces inaccessibles [1] à la majorité ??? Sans doute parce que le handicap est considéré comme une anomalie à ce qui devrait être, un contre exemple de la théorie...

Mais revenons à cet article... Un autre point particulièrement intéressant est le conseil donné d'utiliser 2 signes distinctifs pour mettre un élément en valeur. Prenons un exemple au hasard... Le lien bleu souligné [2] !
Pourquoi est-il si facile à trouver pour un internaute ? Conditionnement ? Sans doute... Mais on remarquera quand même qu'il est bleu et souligné (et moche, mais ça c'est un autre problème ;) ), là où le reste du texte est noir sur fond blanc...

Tout cela pour dire que j'ai trouvé ce(s) conseil(s) très judicieux (mais sans doute est-ce une "base" de l'ergonomie sur le web ?) et suis bien décidé à l'appliquer dans mes prochaines interfaces !
Ce que je retiens : 1 élément distinctif pour une mise en valeur légère (gras, italique, etc.) et 2 éléments pour une mise en valeur plus prononcé et indiquer une action possible.

Ainsi soit-il !

Notes

[1] Bon, ok ! Là, j'exagère un peu... Disons : "pas aussi accessibles qu'elles pourraient l'être..."

[2] Symbole de la préhistoire du web, il a souvent été source de plaisanterie lorsque je travaillais dans une WebAgency...